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Channel: Twin Peaks – Le Blog de la Sorcière
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103 : Episode Three

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C’est dingue, rien que les menus du DVD me font dresser les cheveux sur la tête !

Bon, ça ne m’a pas empêché, une fois en confiance avec cet épisode, de m’endormir au bout de 25 minutes.
Ben oui, je suis ma-la-de !

Enfin, toujours est-il que j’ai trouvé une fois de plus le visuel superbe. Et là, Kyle MacLachlan commence vraiment à devenir…
Qu’est-ce qu’il est beau, et qu’est-ce qu’il est bien filmé.

Et pour commencer, comme toujours :

Log lady : There is a sadness in this world, for we are ignorant of many things. Yes, we are ignorant of many beautiful things… things like the truth. So sadness, in our ignornace, is very real. The tears are real. What is this thing called a tear ? There are even tiny ducts, tear ducts, to produce these tears should the sadness occur. Then the day when the sadness comes… then we ask : « Will this sadness which makes me cry… will this sadness that makes
my heart cry out… will it ever end ? »
The answer, of course, is yes. One day the sadness will end.

Il faut dire que c’est aujourd’hui qu’on met Laura Palmer en terre, et que ce qui se passe autour de cet enterrement, ce n’est pas franchement la rigolade. Entre le légiste qui fait le souk parce qu’on ne le laisse pas découper le corps en tranches et le voile qui se lève sur la noirceur qui entoure Twin Peaks, effectivement, ça se marre moyen. L’épisode est d’ailleurs vachement plus sérieux que les précédents. Pas tellement de place pour le rire. Au contraire.

J’ai relevé quelques trucs, notamment le speech du prêtre qui me paraît intéressant.

Father Clarence : I am the resurrection and the life, saith the Lord ; he that believeth in me, though he were dead, yet shall he live ; and whosoever liveth and believeth in me shall never die. For none of us liveth to himself, and no man dieth to himself. For if we live, we live unto the Lord ; and if we die, we die unto the Lord. Whether we live, therefore, or die, we are the Lord’s. Blessed are the dead who die in the Lord ; even so saith the Spirit, for they rest from their labors. The Lord be with you… O God, entrust this child Laura to thy never-failing care and love, and bring us all to thy heavenly kingdom ; through the same thy Son Jesus Christ our Lord, who liveth and reigneth with thee and the Holy Spirit, one God, now and forever. Amen.

D’ailleurs, j’en profite pour signifier aux fans de BSG que c’est de ce passage de la Bible que s’inspire le titre du premier épisode de la saison 4, voilà, c’est fait.

Cette jolie citation pleine de miséricorde contraste étrangement avec l’ambiance générale de cet enterrement où chacun observe à la dérobée le voisin d’un air pas super amical. Ca sent fort fort mauvais. Et d’ailleurs, ben ça explose.
Jolie empoignade autour du cercueil, initiée par Bobby, qui a pourtant l’air de se faire joliment chier, et limite de n’en avoir rien à foutre de la mort de sa copine.

Bobby : What are you looking at ? What are you waiting for ? You make me sick. You damn hypocrites make me sick. Everybody knew she was in trouble. But we didn’t do a thing. Who killed the Prom Queen ?! You did. We all did. And pretty words won’t bring her back. Keep your prayers. Laura doesn’t need them. She would’ve laughed at them anyway !

Bon, évidemment, l’enterrement, c’est aussi l’occase pour les parents de Laura de faire leur cirque. Ca commence à devenir un peu louche, leur affaire, à ces deux-là… D’autant que le coup de la machine qui est déréglée et qui monte et qui descend alors que le papa est couché sur le cercueil, ça casse un peu la scène. A moins que ça ne la rende davantage pathétique, au choix.

A part ça, chose très intéressante, les habitants de la ville commencent enfin à l’ouvrir un peu concernant les petits trucs pas clairs qui s’y passent. Notamment le trafic de drogue. Jusque là, rien de bien terrible, si ce n’est cette espèce de société secrète qui fait un peu flipper.

Mais dès que le shérif évoque un maléfice, là, comment dire… on dresse l’oreille. A vrai dire, elle se dresse même toute seule.

Sheriff Truman : There’s a sort of evil out there. Something very, very strange in these old woods. Call it what you want. A darkness, a presence. It takes many forms but… its been out there for as long as anyone can remember and we’ve always been here to fight it.

Une présence contre laquelle ils luttent depuis des générations. Ouhlo.

A creuser, donc.

Et sinon, dans la catégorie « je suis zarbi mais j’habite à Twin Peaks, donc c’est normal », j’appelle :

Audrey Horne, number one pour la troisième semaine consécutive. C’est peut-être dû à sa bonnassitude. Moi aussi je commence à la trouver très appétissante !

Le psy de Laura. Alors lui, c’est pareil, on voudrait bien rigoler étant donné sa dégaine, mais chaque fois qu’il l’ouvre, ce qu’il a à dire est tellement triste que ça donne envie de se flinguer.

La cousine de Laura, Madeleine. Sans commentaire.

Pour finir, si on décide de nous lier la mort du mari de la petite Josie au meurtre de Laura, on va commencer à se marrer, je le sens !

Et le fait que le shérif soit maqué avec elle, ça va sûrement être sympa aussi.

Ohlolo.

Pour être honnête, je crève d’envie de regarder le reste d’une seule traite, mais d’une part, je n’en ai pas le temps, et d’autre part, j’ai bien trop peur !


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